Vérification des faits 2025 : acheter maintenant ou attendre ?

La fin de l’été approche, il est temps de prendre le pouls du marché immobilier. Vous entendez de tout et son contraire. Les taux d’intérêt seraient au plus haut, les prix des maisons en chute libre, il vaudrait mieux attendre un an… Qu’en est-il vraiment ?

On lit partout que les taux d’intérêt en août 2025 auraient atteint un pic historique. Certes, si l’on compare avec l’année dernière, on est passé de 3 % à près de 3,4 %. Mais à l’automne 2023, nous étions déjà à 3,8 %. Cela ne signifie donc pas grand-chose.

Jetez un coup d’œil à notre baromètre des taux et vous verrez la vérité : pendant la crise du coronavirus, les taux étaient à leur plus bas, atteignant des pourcentages ridicules. Depuis 2022, les taux en Belgique font ce qu’ils font le mieux : ils fluctuent légèrement, sans hausses ni baisses spectaculaires. Notre courbe ressemble aux Ardennes, pas aux Alpes.

Ici aussi, la réalité est différente de ce que prédisent certains « experts ». Si les prêts deviennent plus chers, les prix devraient baisser selon la loi de l’offre et de la demande. Mais les choses ne bougent pas si vite. Le marché immobilier est un paquebot ; il ne change pas de cap pour de simples fluctuations de taux.

Avez-vous déjà vu les prix chuter drastiquement en Belgique ? Jamais. Les gens continuent d’acheter en masse. Chez hypotheek.winkel, nous constatons qu’ils optent de plus en plus pour des formules qui leur offrent plus de confort au début, comme un prêt progressif ou un prêt de 30 ans ou plus que l’on peut raccourcir par la suite.

Absolument pas. Si les points 1 et 2 sont faux, celui-ci l’est aussi. D’autant plus que les prix des loyers s’envolent, et ça, c’est un fait avéré. Si vous devez choisir entre un loyer de 1 000 € et un remboursement de prêt de 1 200 €, que préférez-vous ? Par ailleurs, les prix des logements à haute performance énergétique continuent de monter. L’Europe veut que toutes les maisons atteignent l’étiquette A d’ici 2050. Actuellement, nous sommes à seulement 9 % avec 91 % à rénover. Les maisons économes en énergie ne perdront donc pas de valeur, tout comme les matériaux de construction pour les rénovations.

Notre message est que les grandes prédictions ne valent souvent pas plus qu’une conversation de café. Les macro-économistes analysent des facteurs comme le chômage, le taux de la BCE, la dette belge, les caprices de Trump. Il y a tellement de paramètres imprévisibles qu’il vaut mieux se concentrer sur votre situation actuelle.

Combien payez-vous en loyer ? À quel point souhaitez-vous devenir propriétaire ? Quel montant pouvez-vous rembourser par mois ? Pourriez-vous, avec votre partenaire, rembourser une maison ? Ce sont les questions auxquelles nos experts en hypothèque savent répondre. Nous ne lisons pas l’avenir dans une boule de cristal, mais nous savons vous donner les meilleurs conseils.