Vérifiez avant d’acheter un bien immobilier qu’il ne présente pas de risque d’inondation.

Votre œil de lynx est en alerte : vous êtes à la recherche d’un logement ! Vous parcourez sans relâche les sites Internet immobilier, visitant de charmantes maisons mitoyennes « à potentiel » et rêvant d’apéritifs sur une terrasse exposée au sud. Vous vérifiez l’emplacement (boulangerie à proximité : check), le PEB (B : génial), et s’il y a assez de prises électriques. Mais avez-vous aussi pensé aux problèmes d’humidité ?

Lorsque vous cherchez une nouvelle habitation, vous prêtez souvent attention à ce que vous voyez immédiatement : le charme, l’espace, l’orientation, les coûts de rénovation, la valeur PEB… Mais il y a un facteur crucial que nous négligeons encore trop souvent : la zone exposée aux inondations (zone inondable). Et croyez-nous, c’est un facteur qu’il vaut mieux surveiller. Car si le pittoresque jardin de lavande sent bon, la moquette mouillée sent moins bon.

Tout d’abord, qu’est-ce que la zone inondable?
En d’autres termes, quelle est la probabilité que votre parcelle ou votre maison soit inondée en cas de fortes pluies ou de débordement d’un cours d’eau ? Le changement climatique entraîne malheureusement des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, et le risque d’inondation augmente d’année en année. Dans ce cas, mieux vaut prévenir que guérir, surtout si vous ne voulez pas vous encombrer de sacs de sable à chaque fois qu’il pleut.

Vérifiez les zones inondables : votre sécurité avant tout

Même si l’agent immobilier, le notaire ou le vendeur sont tenus de vous informer de la situation d’un bien, il est toujours prudent de faire vos propres recherches. Heureusement, vous avez accès facilement à des cartes interactives en ligne pour chaque région.

En Wallonie, trois cartes sont disponibles pour évaluer le risque :

• La carte d’aléa d’inondation
• La carte des zones inondables
• La carte des risques d’inondation

À Bruxelles, deux cartes interactives vous aideront à y voir plus clair :

• La carte d’aléa d’inondation
• La carte des risques d’inondation

Ces outils vous permettront de savoir avec certitude si votre future parcelle est exposée à un risque réel d’inondation.

Informez-vous auprès d’Assuralia sur les conditions météorologiques extrêmes dans votre région

Assuralia, l’association professionnelle des assureurs, recense les régions les plus touchées par les tempêtes. Grâce à son aperçu, vous pouvez savoir si une région est souvent ravagée par des tempêtes, de la grêle ou des tornades. Ce qui n’est pas sans importance quand on sait que les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents. Allez-vous bientôt habiter dans une zone à haut risque de grêle ou de vent ? Vérifiez le ici. Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ?

Votre beau-père passe sa main sur le sol de la cave et déclare que la maison est parfaitement sèche. Vous pouvez donc avoir l’esprit tranquille, n’est-ce pas ? Désolé, beau-père, mais les risques d’inondation ne sont pas toujours visibles. Une maison peut sembler parfaitement sèche lors de votre visite, mais menacer d’être inondée lors d’un violent orage d’été.

De plus, les coûts après une inondation ne sont pas négligeables. L’assurance ne couvre pas tout et vous ne voulez pas avoir à acheter de nouveaux sols, plâtres et meubles après une seule saison. Un peu de recherche avant l’achat peut vous épargner des milliers d’euros et beaucoup de reproches par la suite.

Mieux vaut prévenir que guérir
Nous sommes tous (heureusement !) attentifs au PEB et au double vitrage, mais à partir de maintenant, vérifions aussi l’autre point : le niveau O et les autres risques. Car l’humidité n’est pas seulement très ennuyeux, c’est aussi néfaste pour votre porte-monnaie. Si vous allez bientôt visiter une maison, apportez votre tableau au Pinterest et votre mètre mais aussi votre check-list d’humidité.

Vous avez trouvé la maison sèche de vos rêves ?